Tous les observateurs avertis savaient que dans son message de Nouvel an à la Nation, le chef de l'Etat était très attendu sur les turbulences socio-politiques que traversent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis quelque temps, affectant sensiblement l'activité dans ces parties du pays.
Le président Paul Biya ne s'est pas dérobé aux obligations de sa charge. Il ne pouvait d'ailleurs en être autrement. Elu de la nation tout entière, attentif aux préoccupations de ses concitoyens, il lui incombe de veiller au respect de la loi fondamentale et à la bonne marche des institutions. Aussi, a-t-il tenu à réaffirmer solennellement le caractère sacré de ce qui représente, depuis son accession à la magistrature suprême, un axe majeur, à la fois de son projet de société et de son programme politique : l'unité et l'intégration nationales. Avec une fermeté résolue, le chef de l'Etat a donc rappelé sans concession que « Le Cameroun est un et indivisible ». Et qu'il le demeurera.
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