Les travaux ouverts jeudi dernier à Bamenda ont permis d'examiner les diverses revendications soumises au gouvernement.
Si jeudi dernier, les discussions entre le gouvernement et les syndicats d'enseignants anglophones, regroupés au sein du Comité interministériel ad hoc chargé de trouver des réponses aux préoccupations soulevées par ces derniers n'ont pu examiner que trois points sur ceux à l'ordre du jour, la suite des travaux le lendemain vendredi a permis d'épuiser ces points. Ce qui a d'ailleurs amené les participants, installés dans les services du gouverneur de la région du Nord-Ouest à conclure leurs travaux au petit matin de samedi. Une situation qui a eu pour conséquence de créer un mouvement d'humeur dans la ville de Bamenda, les manifestants croyant à une « séquestration » des représentants des enseignants. Ce qui n'en était pourtant rien, comme a pu le démentir l'un de ceux-ci.
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