Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la folie d'Hitler (élu démocratique Chancelier en 1933 à l'âge de 80 ans) a finalement coûté au monde 60 millions de morts soit 2,5% de la population mondiale de l'époque. C'est donner trop d'importance historique à Yaya Jammeh que de parler de lui en Adolph Hitler. Pourtant derrière le défi lancé par le Président Gambien sortant, se cache une attitude proche des troubles du comportement. Le Président Jammeh a des attitudes proches de ce l'on appelle le « Big six » ou les six troubles de la personnalité. Ses agissements montrent qu'il est à la fois un antisocial (indifférence vis-à-vis des normes sociales), un sadique (plaisir à faire souffrir), un paranoïaque (méfiance envahissante), un narcissique (admiration de soi-même), un schizoïde (manque d'intérêt pour les relations sociales) et un schizothymique (isolement social avec délires).
C'est dans ce comportement anormal qu'il faut rechercher son entêtement et ses revirements après la victoire d'Adama Barrow. Avons-nous affaire à un type normal ? J'ai récemment dans un débat sur la Gambie à la télé Lamp Fall TV posé les deux hypothèses à savoir : Un Jammeh normal et lucide qui s'entête pour négocier la porte de sortie honorable et l'autre Jammeh incernable qui se prend pour le centre du monde.
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