Madagascar: Après les belles paroles, le temps de l'action

Le régime savait qu'il devait réagir ou du moins qu'il était obligé de marquer les esprits après tous les revers qu'il a connus depuis le début de cette année 2017. Le délestage et la menace de coupure d'eau à Tana ont eu raison de la douce quiétude dans laquelle il se trouvait ces derniers temps.

Il est loin l'époque de la douce euphorie née après le sommet de la Francophonie et le retour de la réunion des bailleurs de fonds à Paris. La réalité a vite eu raison des belles promesses faites à ce moment-là. Le chef de l'Etat lors de ses tournées en province faisait miroiter un avenir radieux avec la réalisation de nombreux projets que pourraient permettre les milliards de dollars promis. Le délestage a très vite amené le régime à plus de modestie. Les conditions climatiques très défavorables ont poussé la Jirama à avoir recours plus que de raison aux centrales thermiques pour satisfaire le besoin en électricité des consommateurs. Les milliards d'ariary nécessaires pour cela n'ont pas été accordés par le grand argentier garant de l'orthodoxie financière. Le délestage a pris encore plus d'ampleur et les récriminations des consommateurs n'ont eu aucun effet sur le comportement des dirigeants.

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