La grève des fonctionnaires, on l'aura compris, a pris une autre allure. Le temps a dévoilé le plan caché des meneurs de la grève, qui avaient en réalité un plan B : déstabiliser le pouvoir en place. L'une des preuves parlantes de ce complot est, à n'en point douter, le stock des arriérés de salaires.
Comment comprendre que cette question soit encore brandie comme point de revendication, alors qu'un accord a été trouvé en 2014 entre le Gouvernement et tous les syndicats issus de la Fonction publique ? Pourquoi maintenir une revendication qui a été abandonnée au profit du déblocage des salaires et des avancements indiciaires ? Cette attitude qui pue la mauvaise foi manifeste, appelle à la vigilance du Gouvernement. Car, il ne faut pas l'oublier, dans leur déclaration annonçant la fin de la grève, l'Intersyndicale et la Plateforme nationale des agents de la Fonction publique rappellent clairement qu'elles n'entendent pas renoncer à cette revendication qui se pré- sente aujourd'hui, comme un caprice.
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