Au Sénégal, un programme va mettre l’accent sur la promotion d’un développement local participatif centré sur les droits de l’enfant. C’est dans le cadre d’un programme de renforcement de la gouvernance locale : Décentralisation, survie, éducation, protection et bien-être des enfants. Lancé ce jeudi 16 février à Dakar, cette initiative qui est de Tostan Sénégal, s’attelle à la promotion de 15 pratiques familiales essentielles en matière de santé et d’éducation du jeune enfant, et de la protection des enfants contre la violence et les pratiques néfastes.
Développer un modèle de Collectivités locales amies des enfants (Clae) c’est ce que tente l’Ong Tostan Sénégal, en collaboration avec l’Unicef et le ministère en charge de la femme et de l’enfance.
La matérialisation se fera à travers son projet de renforcement de la gouvernance locale : Décentralisation, survie, éducation, protection et bien-être des enfants, lancé ce jeudi 16 février à Dakar avec la collaboration d’Unicef et le ministère sénégalais de la femme, de la famille et de l’enfance.
Les Clae ambitionnent de prendre en compte les préoccupations des enfants dans la gestion de la collectivité locale. 20 collectivités locales et 100 nouvelles localités sont attendues pour participer au projet dans les régions de Kolda, Sédhiou, Tambacounda, Matam et St-Louis.
La coordinatrice nationale de Tostan Sénégal, Mme Rose Diop confie que le projet dans sa globalité vise le renforcement des liens entre les communautés et les autorités locales, les fournisseurs de services gouvernementaux et non gouvernementaux/ONG qui reçoivent également un soutien technique et financier de l'Unicef dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la protection de l'enfance, de l'eau et de l'assainissement, de l'environnement et de la protection sociale.
Mme Diop espère que cette nouvelle initiative, sera un pas de plus dans le renforcement des capacités communautaires sénégalaises.
Dans la même veine, le représentant adjoint de l’Unicef au Sénégal, M. Georges Gonzales loue l’approche préconisée par ce projet qui est de construire des ponts. Ce qui, à son avis, se résume par des ponts entre les communautés et les collectivités locales, des ponts entre les communautés et les services sociaux de base, des ponts entre les familles, et tous structurés autour d’une vision commune : la survie, le développement, et l’épanouissement de l’enfant.
M. Gonzales de confier que ce présent projet de fonder sur les acquis du Programme de renforcement des capacités communautaire (Prcc) financé conjointement par l’Unicef et le Fonds des nations unies pour la population (Unfpa), et sur l’extension du programme de Renforcement des pratiques parentales (Rpp).
A l’en croire, un accent particulier sera mis sur la promotion d’un développement local participatif centré sur les droits de l’enfant, et sur la promotion de 15 pratiques familiales essentielles en matière de santé et l’éducation du jeune enfant, et de protection des enfants contre la violence et pratiques néfastes.
Le représentant adjoint de l’Unicef de souligner qu’une bonne gouvernance suppose une transformation des perceptions, valeurs et mode de raisonnement des dirigeants, c’est-à-dire l’apparition d’une nouvelle génération d’élus armée d’une nouvelle conception de la gestion locale tournée vers l’action, l’innovation, le changement et l’efficacité.