En 40 ans de service dans la fonction publique, Vijay Ramgoolam, 62 ans, se félicite d'emblée d'avoir toujours agi dans la droiture. «Aujourd'hui, je peux dire sans ambages que personne à Maurice ne peut me montrer du doigt et dire que j'ai pris de l'argent pour faire avancer les choses.» Et d'ajouter qu'en tant que directeur de la Small and Medium Enterprises Development Authority (SMEDA), il n'a jamais pris en compte l'appartenance ethnique d'une personne avant d'approuver un quelconque projet.
D'ailleurs, en 2005, raconte Vijay Ramgoolam, le gouvernement de Navin Ramgoolam lui avait proposé un poste au sein du bureau du Premier ministre. Mais le sexagénaire soutient avoir imposé une condition : que l'appartenance ethnique ne fasse pas obstacle à la promotion des fonctionnaires qui méritent d'être promus.
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