La fin des discussions sur la crise politique au Burundi a eu lieu dimanche 19 février. Après quatre jours de négociations à Arusha, c'est toujours l'impasse. Le facilitateur Benjamin Mkapa n'a pas obtenu de document signé de toutes les parties. Il a cependant rassemblé des propositions concrètes sur plusieurs points qui font débat. Le boycott du gouvernement en dernière minute a pesé sur cette session de pourparlers. Ce dimanche le facilitateur et ancien président tanzanien Mkapa a d'ailleurs annoncé son intention de s'en remettre à la communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC) pour tenter de débloquer la situation.
De l'avis des participants, cette session de pourparlers a été mieux préparée que les précédentes, grâce à l'aide, entre autres, de l'Union africaine et des Nations unies. Chaque groupe a pu remettre ses propositions sur une liste de points spécifiques. Mais les discussions se sont heurtées au blocage du gouvernement qui refuse toujours de discuter avec des opposants recherchés par la justice burundaise.
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