«Antoine, Gérant responsable». C'était ce qu'il avait mis sur sa carte de visite. Antoine tout court. «Spécialités chinoises».
Ses arrières-grands-parents étaient encore Chinois, de cette vague partie de la région de Canton, pour s'établir définitivement à Madagascar, à l'articulation des XIXe et XXe siècles. Depuis, avec des fortunes diverses, ils sont devenus les «Sinoa», des «taloha» (anciens) voire «gasy» (malgaches/malgachisés). Pas des «vaovao», les nouveaux, originaires du Nord de la Chine, qui sont arrivés nombreux dans les années 1990 et avec lesquels le mode opératoire reste compliqué : communication minimale avec ceux qui ne parlent ni malgache, ni français... ni cantonais.
...
Contenu de l'abonnement AllAfrica
Vous devez être abonné à allAfrica.com pour avoir un accès complet à certains contenus.
Vous avez sélectionné un article dans les archives d'AllAfrica, qui nécessite un abonnement. Vous pouvez vous abonner en visitant notre page d'abonnement. Ou pour plus d'informations sur la façon de devenir un abonné, vous pouvez lire notre présentation dans la rubrique abonnements et contributions.
Pour plus d'informations sur nos services d'abonnement premium:
Vous pouvez également accéder librement - sans abonnement - à des centaines d'articles sur l'Afrique et à des milliers d'articles récents à partir de notre page d'accueil »
Vous êtes déjà abonné ? Connectez-vous pour avoir un accès complet à l'article