« Nous avons quand même obtenu quelque chose, c'est pour cela que nous prolongeons la trêve », explique Younous Mahadjir, un des leaders syndicaux. Le gouvernement s'engage à payer les salaires à terme échu, les pensions de retraite, les subsides des maîtres communautaires. Reste l'abrogation de la loi du 30 décembre, « une loi qui muselle le droit de grève dans le service public » selon les syndicats. Autre point de blocage : la réduction de moitié des indemnités des fonctionnaires.
« Si un salaire, ça représente le quart pour certains, deux tiers pour d'autres, quand un quart de salaire part, imaginez-vous ! C'est très important, souligne Younous Mahadjir. Ce qui est certain c'est qu'on ne lâchera pas. C'est un droit acquis, nous n'allons pas le lâcher. On peut discuter pour dire au gouvernement qu'on peut accepter pour un certain temps que le gouvernement puisse imputer, mais que ça restera comme une dette pour le gouvernement qui doit rembourser, évidemment, le moment venu. »
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