Les violations des droits humains à grande échelle se sont amplifiées en République démocratique du Congo au cours des derniers mois. L'Ong internationale, Human Rights Watch (HRW) exige une nette implication du Conseil des droits de l'homme des Nations unies pour arrêter les massacres du Grand Kasaï. La question a été abordée à Genève (Suisse) au dialogue interactif sur la RD Congo, en marge de la a 34ème session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
Dans sa réquisitoire, HRW note que « les forces de sécurité gouvernementales ont exercé une répression politique brutale contre les personnes qui se sont opposées au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila au-delà de la limite des deux mandats consécutifs permise par la constitution, qui a expiré le 19 décembre 2016. Entre-temps, les violences entre les forces gouvernementales et les milices locales se sont intensifiées dans de nombreuses régions du pays, notamment dans les provinces du Kasaï, du Tanganyika, du Nord-Kivu et du Kongo Central, ainsi que dans la capitale, Kinshasa. Certaines de ces situations sont liées à la crise politique plus large. Les progrès des autorités sont limités ou inexistants en matière de poursuite des responsables des abus passés ».
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