J'ai voulu resté éloigné le plus longtemps possible de ces images hideuses non pas du corps d'un me mes semblables mais non, mais plutôt de la cruauté de l'âme humaine, de ce que son corps, sa virilité peuvent produire sur l'autre et qui va au-delà de la bêtise et de la sottise.
L'homme n'est donc plus qu'un animal dépouillé d'aimables remords, il se nourrit de la souffrance qu'il inflige à son semblable. Le petit Ibrahim Moussa Belo gît à même le sol, les deux jambes en pleine décomposition à cause de la torture qu'il a subie dans un commissariat dans la ville paisible d'Ombessa par des éléments de notre police nationale ainsi que nous l'apprenons à travers une correspondance arrivée dans les services du Délégué Général à la Sûreté Nationale l'ambassadeur Martin Mbarga Nguélé le 9 mars 2017.
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