Au Burundi, alors que la population se plaint d'être « rackettée » par le CNDD-FDD - de devoir payer des cotisations obligatoires au parti -, l'opposition dénonce une « dérive totalitaire » du parti au pouvoir qui se confondrait avec l'appareil étatique pour contrôler tous les aspects de la société burundaise. Le parti, s'il concède que des « bavures » peuvent être le fait d'éléments isolés, rejette en bloc ces accusations et les attribue au complot international dont serait victime le pays.
« C'est un système d'extorsion généralisée », selon l'Olucome, une ONG burundaise de lutte contre la corruption. L'argent, des cotisations obligatoires, servirait à financer les activités du CNDD-FDD ainsi que les monuments à sa gloire qui « poussent comme des champignons », selon l'ambassadeur de France au Burundi.
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