Le Président Kabila a nommé, ce 07 avril 2017, Monsieur Tshibala Nzenze Bruno au poste de Premier Ministre de la RDC. Cet acte ne répond pas à l'Accord Politique Global et Inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa, du 31 décembre 2016 que soutient la
Résolution 2348 (2017), du Conseil de Sécurité de l'ONU, du 31 mars 2017. En plus, il crée le risque d'aggravation de la crise politique et d'augmentation de menace à la paix, la stabilité et la sécurité du pays. Ce cas de figure a été déjà vu dans les années 90, lorsque Président Mobutu, sous la pression populaire, se refusait d'organiser des institutions politiques ou de quitter le pouvoir, et nommait des personnes débauchées des alentours d'Etienne Tshisekedi, afin de régner par défi. La même situation constitue aujourd'hui encore rude épreuve que l'opposition politique doit résoudre. Du sens responsabilité, de sagesse, d'imagination et d'abnégation dirigeants de l'opposition, dépendra l'édification de la démocratie de l'état de droit en RDC. Les chercheurs de l'IRDH estiment qu'il soit perçu comme une diversion politique, la nomination Tshibala consacrerait la cogestion de la période transitoire, vers tenue des élections présidentielle et législatives, si elle respecté la forme de sa présentation par le Rassemblement. En d' termes, elle aurait constitué une reconnaissance de la prémisse l'Accord du 31 décembre 2016 qui établit que : Comme aucun d'institution publique, y compris le Président Kabila, n'a un du peuple, la gestion de l'Etat doit se faire sur base d'un consensus.
...