Que dirons-nous de plus ? Tous les qualificatifs ont déjà été utilisés pour désigner la souffrance des Congolais. Un peuple qui ne souffre que par la simple volonté de ses dirigeants. Une classe politique « atypique » qui se moque éperdument de ce peuple. Ce qui l'intéresse, c'est la satisfaction de ses propres intérêts au premier chef. Ceux du Congolais moyen constituent le cadet de ses soucis.
Pour des postes ministériels, il est prêt à tout sacrifier, pourvu que son lendemain soit rassuré. Une médiocrité qui ne fait que galvauder l'image rayonnante la RDC au lendemain de son indépendance et quelques années après. Quand le politique congolais prendra-t-il conscience ? Faut-il que le colonisateur revienne avec le fouet pour que l'homme politique congolais réalise qu'il a atteint des abîmes les plus profonds de sa médiocrité ? Des questions qui ne peuvent trouver des réponses que dans un milieu où le rationalisme est érigé en mode de gestion de la cité.
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