À la vue des conclusions de l'enquête menée par la Commission nationale des droits de l'homme et des libertés (Cndhl), de leurs observations, plusieurs personnes et institutions sont responsables de la situation de la victime dans cette affaire et doivent être sévèrement punis. Ces conclusions ont été remises aux médias au terme de l'ouverture de la 22ème session ordinaire de cette institution tenu le 20 avril 2017 à Yaoundé.
Au sujet de l'affaire Ibrahim Bello, beaucoup d'encre et de salives ont coulé. Toujours est-il que, la faute était régulièrement rejetée aux populations qui ont orchestré la vindicte populaire, mais davantage, aux policiers qui ont maintenu en détention la victime. Pour un petit rappel de mémoire, c'est le 05 février que le jeune Ibrahim Bello âgé seulement de 17 ans part de chez son cousin à Biakoa par Mbangassina où il habite depuis près de 5 ans, pour se rendre dans son village dans le Nord du Cameroun en passant par Ombessa. Ici, il sera victime d'une méprise et pris pour un voleur qui tentait de voler un véhicule. Happé par la population, il sera roué de coups et menacé d'être exécuté avant d'être conduit au poste de police par le propriétaire du véhicule.
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