«Au Sénégal les données d'observation sont utilisées de manière routinière, que ce soit dans la foresterie, la pêche ou l'agriculture». Abdoulaye Baldé, ministre de l'Environnement et du Développement Durable s'exprimait ainsi lors d'un entretien avec la presse au sortir de la cérémonie d'ouverture du 2ème forum du Programme Surveillance de l'Environnement pour la Sécurité en Afrique (MESA).
Selon lui, «d'ici un mois et grâce aux données d'observation de la terre, nous aurons des prévisions sur ce que va devenir la situation pluviométrique». Il souligne aussi que «le ministère de l'environnement a aidé à l'installation des stations de réception d'images satellites dans de nombreux pays, au Sénégal, au niveau du centre de suivi Ecologique, l'Agence Nationale de l'Aviation Civile, la direction de la pêche et l'université Cheikh Anta Diop de Dakar».Toujours pour ce qui est du cas du Sénégal, dit-il, son département a permis de prendre des décisions, notamment lors des événements du Ranch de Dolly : «C'est grâce à la télédétection que les secours ont été informés sur les feux de brousses dans cette zone sylvo-pastorale du Sénégal».
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