Nairobi — La confirmation, le 27 avril 2017, par les Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises, de la condamnation de l'ancien président tchadien Hissène Habré donne raison à la persistance des victimes à obtenir justice et à lutter contre l'impunité en Afrique, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch.
Le 30 mai 2016, les Chambres africaines extraordinaires ont condamné Habré à la prison à vie pour actes de torture, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Les Chambres ont été inaugurées par le Sénégal et l'Union africaine en février 2013 pour poursuivre « le ou les principaux responsables » des crimes internationaux commis au Tchad entre 1982 et 1990, lorsque Habré était au pouvoir dans ce pays.
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