Assommée par la crise économique du milieu des années 1980 et l'invasion du marché par la friperie et la brocante européennes, l'industrie camerounaise tente un rebond avec l'installation des entreprises étrangères.
La production des biens comme les parapluies, les balais, les assiettes, les cure-dents, etc., soutient Dieudonné Essomba, « est parfaitement » dans les capacités du Cameroun. « Lorsque nous sacrifions notre marché des biens d'usage courant pour une mondialisation mal comprise, nous tournons le dos au développement », explique l'ingénieur statisticien et économiste. Pour ce dernier, il est d'une nécessité vitale et absolument non-négociable que le Cameroun réimplante sur son sol une manufacture des biens d'usage courant. Et cela doit se faire à tous les prix et par tous les moyens.
...