La jeunesse burundaise fait face à un grand défi, le chômage. Même si certains essaient de s'en sortir tant bien que mal par l'entrepreneuriat, la plupart des jeunes chômeurs préfèrent rester chez eux en attendant un improbable lendemain meilleur, ce que la blogueuse Inès Ininahazwe trouve inapproprié et propose alors une solution alternative.
C'est un secret de polichinelle, avoir un travail au Burundi revient soit à un coup de chance, soit à être pistonné ou être bardé de diplômes d'écoles étrangères. Mais que deviennent alors les milliers de lauréats de la vingtaine d'universités burundaises ? Très peu trouvent du travail, les autres se convertissent en petits commerçants (avoir déjà un capital n'est pas donné à n'importe qui) et la grande majorité retournent au bercail se tourner les pouces.
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