Le président congolais séjourne depuis mardi à Kananga, la capitale du Kasaï-central. Il veut rassurer les populations, meurtries par les exactions imputées aux forces armées congolaises et aux miliciens Kamwina Nsapu.
Cette visite est la première depuis le début des violences qui secouent cette province. Elle d'un grand enjeu, surtout que les violences dans le Kasaï ont fait au moins 400 morts en seulement huit mois, selon l'ONU. L'opposition, elle, évoque le chiffre de trois mille morts. En plus, la crise sécuritaire a causé l'exode d'au moins 1,2 million de personnes, en majorité des enfants. Selon Lambert Mende Omalanga, le porte-parole du gouvernement congolais, Kinshasa a les moyens de mettre un terme à cette spirale de la violence:
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