Voici une profonde réflexion qui nous vient de l'universitaire Francis Rohero. Dans un long post publié sur son compte Facebook (qu'on reprend en partie ici), le jeune intellectuel s'attèle à une analyse intelligente de la société burundaise et des maux qui la hantent, avec en haut de la liste, la victimisation, la récupération et le manque de leadership.
En l'an 2000, on croyait qu'on avait évolué ou assez souffert. On pensait tout naturellement que le problème était connu et que plus jamais personne ne viendrait se faire plus intelligent en annonçant le contraire. Si en sécurité d'Etat on a 50-50% de hutu-tutsi, si en institutions d'Etat on a 60-40% hutu-tutsi, alors le Burundi sera un havre de paix, et le développement sera une conséquence logique même en fermant les yeux.
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