S'il y a un fait qu'il importe de souligner à sa juste valeur, en ces moments de troubles, de confusion et de renversement de valeurs et de principes, c'est bien la régularité des rapports qu'entretiennent la Tunisie et le Maroc depuis l'époque Bourguiba, rapports qui vont en se consolidant de jour en jour même s'ils ont connu il faut avoir le courage de le reconnaître un certain refroidissement quand les gouvernants tunisiens à l'ère de la Troïka n'ont pas su préserver la spécificité de ces mêmes rapports et ont cherché, par inexpérience ou amateurisme, à donner des leçons au Roi Mohammed VI et à certains de ses ministres qu'ils croyaient réceptifs à leurs approches et à leurs projets.
A la faveur des élections du 26 octobre 2014, les relations tuniso-marocaines ont retrouvé leur rythme normal. En témoigne la Haute commission mixte qui a repris ses réunions périodiques (la 18e session s'est tenue à Tunis les 21 et 22 juin 2016) ainsi que les commissions sectorielles qui se sont déroulées au cours des trois dernières années dans les délais qui leur sont assignés.
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