Présente à la 35ème session de droit de l'Homme à Genève, la Ministre des Droits Humains, Marie-Ange Mushobekwa, a balayé d'un revers de la main les accusations portées contre la République Démocratique du Congo dans les atrocités survenues dans l'espace Grand Kasaï, suite au phénomène, devenu célèbre, de Kamuina Nsapu, associé au processus électoral.
Mme Mushobekwa a montré, noir sur blanc, qu'il n'y a aucun lien de cause à effet, entre la situation sécuritaire dans les provinces du Kasaï et le processus électoral. «Le phénomène Kamuina Nsapu a commencé depuis juin 2016, sur base de revendications coutumières, alors que les élections législatives nationales et présidentielle devaient l'être plutôt en novembre 2016 », a-t-elle fait savoir.
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