Une fois adoptée, cette résolution pourrait constituer une piste de solution efficace susceptible de mettre un terme à l'insécurité qui prévaut dans la région dans une perspective de restauration intégrale de la paix longtemps hypothéquée.
La 35e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies se poursuit à Genève en Suisse sur fond d'une grande controverse autour de l'envoi en RDC d'une commission d'enquête internationale chargée de faire la lumière sur les exactions commises au Kasaï, lesquelles exactions ont coûté la vie, au mois de mars, à deux experts de l'ONU. Cette problématique a été au centre des discussions avec, d'un côté, un camp soutenant le plaidoyer congolais privilégiant une enquête initiée par la justice locale appuyée par l'ONU, et de l'autre, un groupe favorable à la mise en place d'une enquête internationale. Autant dire que la question du Kasaï divise les Etats participant à la 35e session du Conseil où le gouvernement congolais est placé, comme qui dirait, au banc des accusés.
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