La boulangerie fait partie des secteurs à fort potentiel d'emplois et de richesse. Selon Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), le secteur génère plus de 20 mille emplois directs avec un chiffre d'affaires annuel de 200 milliards de FCfa. Il prenait part, hier, à l'atelier de validation du référentiel de titre professionnel « ouvrier boulanger qualifié » élaboré par l'Office national de formation professionnelle (Onfp).
Le secteur de la boulangerie compte plus de 1.500 unités au Sénégal. Il génère 20.000 emplois directs et 40.000 emplois indirects et un chiffre d'affaires annuel de 200 milliards de FCfa, a déclaré, hier, Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs). M. Gaye s'exprimait lors de l'atelier de validation du référentiel de titre professionnel « ouvrier boulanger qualifié », élaboré par l'Office national de formation professionnelle (Onfp). Il soutient que le secteur peut créer plus d'emplois et de revenus avec l'accompagnement de l'État par la création de kiosques. Soulignant l'importance du secteur, Amadou Gaye déplore le manque de formation des travailleurs dont la plupart a appris sur le tas. Il en résulte, selon lui, un problème de niveau et de qualité du produit. Le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal plaide pour que les ouvriers boulangers reçoivent et se forment sur la totalité du référentiel. Ils doivent, à son avis, maîtriser tout le processus de fabrication du pain. Souhaitant une formation à la carte pour les ouvriers, Amadou Gaye affirme que le plus grand impact attendu concerne la formation professionnelle. « Une formation de qualité de nos ouvriers boulangers, aura un impact sur l'amélioration de la qualité du pain, une meilleure valeur nutritive et des conditions d'hygiène », affirme M. Gaye. Il a salué l'implication de l'Onfp qui a élaboré ce référentiel.
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