C'est toujours le statu quo à Genève, où se tient depuis mardi la session du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies, avec comme sujet principal au menu : l'ouverture ou non d'une enquête internationale sur les violences enregistrées au Kasaï depuis 2016.
En effet, après l'intervention musclée du Haut Commissaire aux Droits de l'Homme, le prince Zeid, exigeant l'envoi d'urgence d'enquêteurs indépendants dans cette partie de la République Démocratique du Congo, en raison de la gravité des atrocités documentées jusque-là et de l'entrée en scène d'une milice pro-gouvernementale qu'il a appelée « Bana Mura », et la réplique de la ministre congolaise des Droits Humains, Marie-Ange Mushobekwa, qui a donné lecture d'un « Livre Blanc » publié le même jour par le gouvernement congolais et consacré à cette tragédie, deux blocs diamétralement opposés se sont clairement dessinés.
...