En Centrafrique, il n'y aura bientôt plus de casques bleus originaires du Congo-Brazzaville. Ils sont actuellement près de 600 déployés dans le sud-ouest du pays et vont être rapatriés. L'an dernier déjà, 120 militaires du même contingent congolais avaient été renvoyés chez eux, après des accusations d'exploitation et d'abus sexuel, notamment sur des enfants. A ces allégations s'ajoutent une série de récriminations, des problèmes de discipline, de commandement et globalement d'efficacité.
Pour justifier sa décision de renvoyer les casques bleus congolais à Brazzaville, l'ONU met en avant une enquête interne sur les allégations de viols et d'exploitation sexuelle commis par certains de ces militaires. Enquête qui conclut selon le communiqué, « à des problèmes systémiques de commandement ». Mais il y a deux semaines, l'ONG Aids Free World avait fait fuiter des documents confidentiels, un rapport d'évaluation et un mémo, concernant ce contingent congolais. On y constatait l'ampleur des lacunes en termes de commandement, de disciplines et de capacités opérationnelles.
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