Qu'est-ce qui a changé la donne à la reprise ? Sûrement la peur de quitter la coupe de la CAF, sûrement aussi les changements opérés. Finalement, Chiheb Ellili laisse tomber son conservatisme pour «oser» changer l'ossature de l'équipe. Lui, qui faisait tout pour «protéger» ses cadres contre vents et marées, a joué les cartes Ben Yahia et Haddad à la place de Chenihi et Darragi.
Deux changements qui ont donné plus de caractère et de consistance au jeu clubiste. On a vu plus de mouvement, de jeu vertical et de «pressing» qui a assommé le bloc du FUS Rabat. Ce n'était pas, certes, un jeu hors pair et une qualité superbe, mais par rapport à la première mi-temps, aux difficultés de poser le jeu et compte tenu de l'urgence de la situation, ce fut un volume de jeu assez respectable.
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