Il y a quelques semaines (17 avril -24 mai), les forces vives du Gabon se sont retrouvées à Angondjé à la périphérie de la capitale Libreville, dans le cadre d'un dialogue politique national à l'initiative du président gabonais Ali Bongo Ondinga. Ces assises s'imposaient dans la mesure où, la dernière élection présidentielle a été suivie d'un interminable contentieux électoral qui a suscité des violences dans le pays.
Le président Ali Bongo qui avait été réélu en août 2016 est toujours contesté par Jean Ping, son challenger lors de cette consultation. L'ancien président de la Commission de l'Union africaine et ses soutiens revendiquent toujours la victoire lors de cette présidentielle. Mais dans les faits, c'est bien Ali Bongo Ondimba qui tient la barre du pays. Et dans un souci d'apaisement, il a souhaité que l'ensemble de la classe politique gabonaise, élargie aux forces vives, se retrouve pour discuter les yeux dans les yeux de la nouvelle orientation à donner au pacte social gabonais. Le dialogue politique initié par Ali Bongo Ondimba se voulait inclusif. Mais certains opposants, dont Jean Ping, ont décliné l'invitation et n'ont pas pris part aux assises d'Angondjé. D'autres opposants ont pourtant bien pris part aux travaux.
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