La célébration de la trente-cinquième édition de la fête internationale de la musique au Congo-Brazzaville a été moche en ce qui concerne la musique moderne. Pas de spectacles organisés pour cette musique tant par le gouvernement, les opérateurs culturels que les groupes modernes eux-mêmes. À la place, le gouvernement a choisi la musique traditionnelle. Est-ce une exclusion ?
Créée en 1981 en France par Jack Lang, alors ministre français de la Culture, la fête de la musique qui se célèbre chaque 21 juin depuis 1982 a grandi et a pris de l'ampleur avec un retentissement dans plus de 120 pays et 700 villes. En France, elle marque l'entrée dans la saison « estivale ». Le Congo-Brazzaville ne reste jamais en marge de cette célébration. D'ailleurs, tout bon observateur se rendra compte que la célébration de la trente-quatrième édition de la fête de la musique en République du Congo, le 21 juin, a été toute particulière par son organisation et sa mobilisation. Environ 10.000 spectateurs ont célébré cette fête à Brazzaville dans différents sites implantés pour la circonstance. Pourquoi cela n'a pas été le cas pour cette année ?
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