Dans une tribune internationale ( une désignation de contribution qui emprunte au Professeur Franklin Nyamsi qui a d'ailleurs transmis ladite tribune aux médias ), Madame Moh Laumet-Djè disant résider à Abidjan, Côte d'Ivoire, explore les atouts de Guillaume Soro par rapport aux échéances de 2020, et répond à ceux qui pensent que sans les armes auxquelles il doit sa position, Guillaume Soro ne pèse rien. Bonne lecture !
La quête du pouvoir politique reste une problématique sérieuse en Afrique. Malgré les discours et autres professions de foi sur la démocratie, la tentation d'user de la violence pour parvenir à l'Exécutif habite le cerveau de nombreux prétendants au Palais. Depuis 1993, date de la disparition d'Houphouët-Boigny premier Président de la Côte d'Ivoire, les Ivoiriens vivent au rythme des successions heurtées, loin des schémas classiques que propose la tradition démocratique : coup d'Etat (en 1999) suivi d'une transition militaire qui a abouti à une présidentielle conflictuelle, en octobre 2000. Au bout de cela, l'ascension sanglante de Laurent Gbagbo au pouvoir, par une insurrection populaire, avec le soutien d'une branche de l'armée acquise à sa cause. En 2002, soit deux années après son arrivée chaotique au pouvoir, un coup d'Etat manqué, qui se transforme en rébellion paralyse le pays pendant 8 ans. Des élections présidentielles ensanglantées et très meurtrière sanctionneront cette première décennie politique et ivoirienne de l'année 2000.
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