Vu les patronymes et la carrure de ceux qui sont dans les collimateurs de l'association Sherpa et de Transparency International depuis maintenant une bonne dizaine d'années, le procès, qui s'est ouvert le 19 juin dernier devant le Tribunal correctionnel de Paris, ne peut avoir que des relents forcément politiques.
Même si on doit avoir l'honnêteté de reconnaître que les dynasties visées ne sont pas des plus vertueuses du continent ; qu'il s'agisse des Obiang, des Sassou ou des Bongo, qui règnent en maîtres absolus depuis des décennies sur des monarchies, que disons-nous, des républiques pétrolières, avec en toile de fond la corruption et les placements mafieux dans des paradis fiscaux comme mode de gouvernement. Une véritable prédation des richesses nationales qui vaut aujourd'hui à leurs présumés auteurs d'être poursuivis.
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