"Vous voulez créer le désordre. Vous nous menacez s'il n'y a pas d'élections en décembre prochain. Vous dites que c'est décembre ou rien", a relevé particulièrement, Joseph Kabila, lundi 26 juin dernier, à partir de Lubumbashi, où il séjourne depuis quelques temps, avant et après son aller-retour à Pretoria, à la Grande Commission Mixte RDC-RSA.
Mais aussi, après ses multiples descentes dans le Grand Kasaï à la rescousse des victimes d'affres des miliciens Kamuina Nsapu dont Tshikapa n'aura été que la troisième étape, après celle de Kananga et Mbuji-Mayi. Devant les Sénateurs, Députés Provinciaux et Nationaux, y compris les confessions religieuses, réunis pour la circonstance en plein cœur de l'ex-capitale cuprifère, le Chef de l'Etat congolais a haussé le ton, en laissant entrevoir, derrière ses quelques bouts de phrase, sa répugnance contre la dernière Déclaration coupe-gorge des Evêques catholiques ainsi que toute la mesure des responsabilités qu'il aurait, certainement, déjà prises face à ce qui lui paraît, désormais, comme une menace à la stabilité institutionnelle, comme une tentative de surenchère politique ou de chaos organisé sous prétexte de revendiquer, quelles que soient les conditions, la tenue des élections, à fin décembre 2017. "Faut-il aller aux élections sans le Kasaï ?", s'est-il interrogé, avant de lancer une mise en garde à l'endroit de tous les contrevenants, d'où qu'ils viennent.
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