Le nouveau président de la CAF, Ahmed Ahmed, l'a bien compris. Le message qu'il tente aujourd'hui d'adresser est clair : Dans la foulée aussi bien de ce qui est déjà entrepris et de ce qui devrait encore se faire, le football africain doit changer sa vocation. Ses nouvelles alternatives devraient s'inspirer de la volonté irrévocable d'assainir un sport de plus en plus égaré.
La Tunisie a ces dernières années souffert d'une marginalisation qui aurait pu ne pas prendre de fin si Hayatou aurait été encore là. Il faut dire que c'est pratiquement tout le football africain qui est resté structurellement prisonnier d'une gestion et d'une organisation qui datent de l'âge de la pierre. Il brasse des centaines de millions et il est géré comme une entreprise dans laquelle l'ancien président contrôlait tout. Plus encore : il était entraîné dans une spirale à multiples facettes: sportive, morale, éthique, humaine. Le football, comme il était vécu, comme il était dénaturé, avait perdu une bonne partie de son âme et beaucoup de son innocence.
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