Dans un rapport publié le 20 juillet, Amnesty international dénonce la mort en détention des « dizaines » de prisonniers au Cameroun dans des centres où les forces de sécurité détiennent au secret et torturent des suspects dans la lutte contre le groupe djihadiste nigérian Boko Haram.
Dans ce rapport, 101 personnes affirment avoir été détenues au secret et torturées par le Bataillon d'intervention rapide (BIR, unité d'élite de l'armée) et la Direction générale des renseignements extérieurs (DGRE), entre 2013 et 2017. Parmi lesquels 32 personnes ont expliqué à l'ONG avoir été témoins de la mort d'un codétenu en détention. « Amnesty International estime que des dizaines de prisonniers sont décédés dans les centres de détention du BIR et de la DGRE, entre 2013 et 2017, à la suite d'actes de tortures et d'autres mauvais traitements », affirme le rapport.
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