1. L'INTELLIGENT D'ABIDJAN - La Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé mercredi 19 juillet que l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo resterait en détention. Le juge d'appel a cependant demandé un réexamen de sa demande de liberté conditionnelle. Comment analysez-vous ce refus de mise en liberté et une demande de réexamen de la demande e liberté conditionnelle ?
JEAN-PAUL BENOIT - J'entends à peu près tout et n'importe quoi sur le procès Gbagbo. La demande de la défense pour une mise en liberté conditionnelle de Laurent Gbagbo est prévue par la procédure. Le refus de la Chambre de première instance d'accorder cette liberté conditionnelle s'appuie sur des motifs pertinents qu'il ne m'appartient pas de juger. Aucune pression n'est faite sur la CPI par le gouvernement ivoirien. Les juges de la CPI sont soucieux de leur indépendance, comme ils sont soucieux de la garantie rigoureuse des droits de la défense. À La Haye, Laurent Gbagbo est jugé de manière sereine et équitable, à travers une procédure impartiale et d'une rare minutie.
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