Une session hautement symbolique, selon le directeur du festival, d'autant plus qu'elle est le fruit d'un travail de fond qui l'a tirée de l'immobilisme qui l'a caractérisée jusque-là. Souheil Cherni est à la tête du festival depuis la session de l'année dernière et il estime que le festival commence déjà à reconquérir son public qu'il a perdu au profit d'autres festivals dans les zones environnantes.
Force est de croire que, depuis quelques années, le festival de Mégrine a perdu de son attrait à cause du laxisme flagrant de certaines de ses directions. Ezzahra, Boukornine en ont même profité ! Cette année, le festival de Mégrine tente réellement de redorer son blason et de mettre de l'ordre dans la maison, faisant des choix précis dont le plus important à notre sens est de ne pas tomber dans le populisme et l'animation béate même si les moyens sont limités. Un choix qui se respecte et qui mérite d'être encouragé, puisque nous restons convaincus que c'est au festival affirmer le goût du public et non au public d'imposer ses goûts au festival.
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