«Si les entreprises privées signent des contrats avec le gouvernement, ils ont l'obligation de retenir au moins 50 % des stagiaires», affirme Soodesh Satkam Callichurn, ministre du Travail, des relations industrielles, de l'emploi et de la formation professionnelle de la république de Maurice, lors d'une conférence débat sur le thème Investir dans la formation selon l'exemple mauricien, le vendredi 21 juillet, à l'hôtel Le Pavé Antaninarenina. Ce n'est qu'un parmi les exemples de stratégies menées par l'île Maurice pour réduire le chômage. Il est convaincu que la formation est la clé pour trouver du travail.
D'ailleurs, l'éducation et la formation professionnelle font partie des trois plus gros budgets de l'État mauricien. Ce qui fait de cette île un exemple en Afrique, en termes d'évolution du capital humain. L'État impose et reste le meneur et le créateur de tous les programmes. Les entreprises contribuent à la formation du personnel. Plusieurs exemples ont été présentés par ce ministre, lors de son intervention. Le système éducatif dès le primaire jusqu'en terminale est gratuit.
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