Car si pour Ennahdha et Nida Tounès (l'officiel), les jeux sont pratiquement faits, avec une alliance couronnée d'un haut comité de coordination et des listes partisanes distinctes, les militants, dirigeants et personnalités de toutes les autres tendances et sensibilités, autant que les indépendants de tous bords, la bataille s'annonce complexe et ardue. Car il est question de se confronter à la grande masse des électeurs des deux partis qui ont raflé les suffrages lors des législatives de 2014.
Et s'il est vrai que le Nida actuel risque de ne pas drainer autant que le «vote utile» auquel avait appelé alors «Sil» Béji, laissant à son sort ledit «chaâb ennida» (peuple de Nida) que les sondages de Zargouni maintiennent en tête, le peuple d'Ennahdha semble garder la forme. D'où la crainte qu'exprime la multitude des autres expressions partisanes et associatives de ne récolter que d'insignifiantes miettes.
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