Qu'apporterait-on de plus en continuant de noircir du papier sur le dernier rapport indécent d'Amnesty International sur le Cameroun, après la vague de protestation qui secoue toutes les couches de la population suite à cette publication ? Pas grand-chose.
Néanmoins, une voix indignée de plus, comme de nombreuses autres qui continuent à exprimer leur écœurement, est un message fort que les auteurs de ce rapport et leurs promoteurs sauront, espérons-le, décoder : les Camerounais sont blessés, touchés au cœur, et non pas à l'orgueil. Ils sont excédés de tant d'iniquité et d'outrances langagières, répétées d'année en année, prétendument pour décrire les exactions dont ils accablent l'armée nationale, mais en réalité destinées à décrédibiliser cette armée et disqualifier ses multiples efforts et sacrifices au service de la nation sous la menace de Boko Haram.
...