L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Burundi, a déclaré que la première exigence est de « donner la priorité au dialogue inclusif, condition sine qua non à tout règlement de la crise ».
« Il devient impératif que le gouvernement burundais accède à l'insistance des pays de la sous-région et de l'Union africaine, appuyée en cela par les Nations unies, d'aller au dialogue inclusif, c'est à dire impliquant l'opposition exilée et celle de l'intérieur », a déclaré Michel Kafando, qui présentait le compte-rendu de son premier déplacement au Burundi comme envoyé de l'ONU. « C'est, à mon avis, à ce prix que nous parviendrons à instaurer la confiance entre les Burundais, à garantir des institutions crédibles, stables et démocratiques et à promouvoir la réconciliation nationale », a-t-il poursuivi.
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