Un an après le vote de la résolution 2303 qui demandait le déploiement de 228 policiers au Burundi, les diplomates ont estimé que son mandat était toujours valable faute d'avoir pu envoyer un seul homme sur le terrain. A la place, l'ONU a marqué cette date anniversaire à travers une déclaration présidentielle rappelant Bujumbura à ses obligations et qui marque l'unité du Conseil de sécurité après des mois de divisions. Mais le ton de cette déclaration est étonnamment nuancé.
Albert Shingiro, l'ambassadeur burundais à l'ONU veut y voir la reconnaissance des développements positifs sur le terrain. Mais les diplomates, eux, assurent que le Burundi reste sous le radar du Conseil de sécurité qui s'inquiète dans cette déclaration de l'impasse politique qui affaiblit les accords d'Arusha et des multiples violations des droits de l'homme dans le pays.
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