Depuis la première attaque, le 4 avril 2015, contre une patrouille de gendarmerie, suivie de l'enlèvement du Roumain Gherghut Lulian, agent de sécurité à la mine de Tambao, le Burkina Faso est entré de plain-pied dans l'ère de la menace terroriste. Ce nouveau phénomène trouve son fondement dans la pauvreté, la misère, l'ignorance... et constitue une véritable menace pour la stabilité, la sécurité, la paix dans notre pays. Le Sahel burkinabè jusque-là, apparaît comme la zone la plus menacée par les groupes terroristes.
Les populations civiles, les forces de défense et de sécurité, toutes, ont fait les frais de la furie des groupes terroristes. Le prétexte le plus souvent avancé par ces groupes rebelles pour susciter l'adhésion des populations locales à leur combat ou pour justifier leurs basses besognes est le niveau de développement très bas, voire trop bas de leur région. Ils estiment que les différentes politiques de développement n'ont pas pris en compte les zones dans lesquelles ils sévissent !
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