Plusieurs décennies que le phénomène perdure, revêtant tous les aspects d'une hydre. Chaque année, les pouvoirs publics compétents, dont le ministère des Enseignements secondaires et ses multiples démembrements lui tranchent une tête, dans le but de l'éradiquer.
Mais une autre pousse. En 2016 par exemple, 75 de ces clandestins étaient dans le collimateur du ministère. En 2014, ils culminaient à 85. Les uns et les autres se font régulièrement épingler pour des motifs proprement scandaleux : pas d'autorisation de fonctionner, violation des formalités légales de création, fonctionnement dans des maisons d'habitation et locaux précaires, manque d'enseignants qualifiés... Seulement, le tout n'est manifestement pas de décréter la fermeture desdits établissements. Encore faut-il veiller à l'application de la mesure sur le terrain, sans aucune faiblesse.
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