C'est avec amertume qu'Alain Ramaroson, homme politique et ancien membre du Conseil Supérieur de la Transition (CST), est sorti de la salle d'audience du tribunal à Anosy. La lourde peine qu'on lui a infligée l'a visiblement plus que contrarié. Trente mois de réclusion ferme, c'est la peine qu'il doit purger pour avoir perpétré des actes de fraudes dans le litige familial dans lequel il est impliqué et inculpé.
Alain Ramaroson a déjà pris un an pour le litige foncier concernant un terrain à Andoharanofotsy. Cette nouvelle peine concerne un terrain dans la commune d'Ambohimangakely. On l'accuse de faux et usage de faux, dont la falsification d'un acte de décès ainsi que le vol de la signature d'un notaire. Si les plaignants ont demandé trois cent millions d'ariary d'amende, il ne devra en payer que deux cent millions. Une femme est également accusée de complicité avec l'ex-CST dans cette affaire de famille.
...