« ... Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. » La jeunesse camerounaise semble s'être appropriée ces propos du président John Fitzgerald Kennedy. Elle qui, pendant longtemps, est restée attentiste, espérant que tout lui tombe cuit dans le bec : opportunités d'emploi, promotion dans l'échelle sociale, accompagnement dans divers projets, aides financières divers, meilleures perspectives professionnelles...
Dans un contexte où le diplôme seul, pour ceux qui en ont, ne suffit plus et la Fonction publique ne pouvant pas absorber le plus grand nombre, beaucoup ont compris qu'il faut désormais faire preuve d'ingéniosité et de créativité. Pour susciter des emplois de qualité. D'ordinaire plus touchés par le chômage que les autres actifs, les jeunes sont les premières victimes d'une situation économique dont la virulence ne fait qu'accentuer le caractère alarmant de leur situation.
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