Avec les fortes chaleurs des derniers jours et le recours des Tunisiens à toutes sortes de moyens pour « se rafraîchir la vie », la consommation d'électricité atteint des niveaux inquiétants. La Steg ne cesse de mettre en garde et d'inviter les citoyens à modérer leur consommation, notamment en mesurant l'intensité de leurs climatiseurs. Mais des observateurs ont constaté que dans plusieurs artères de la capitale, l'éclairage public n'a pas été coupé, en plein jour. Une photo circule sur le web montrant des réverbères allumés à 14h. D'autres attestent que certaines administrations restent allumées et leurs climatiseurs en marche, même après les heures de fermeture. S'agit-il d'oubli ou de gestes délibérés ?
Chawki Tabib, le président de l'Instance de lutte contre la corruption, a annoncé mercredi dernier qu'« une grande société renommée, bien connue dans la région du Sahel, spécialisée dans la distribution de la viande aux collectivités, a été épinglée en train de vendre de la viande avariée issue de bétail crevé ou atteint de tuberculose à des casernes militaires et des restaurants universitaires et cantines scolaires ». D'après lui, ce trafic se faisait avec la complicité des services du contrôle vétérinaire au niveau des abattoirs. L'appât du gain va-t-il jusqu'à vouloir attenter à la santé des militaires, des étudiants et des écoliers ? Ou est-ce délibéré ?
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