La nuit du dimanche 13 au lundi 14 août 2017 a été cauchemardesque sur l'Avenue Kwamé N'krumah, elle a été tout autant dramatique au centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo de Ouagadougou. Entre ballet d'ambulances, cortèges d'autorités et va-et-vient de curieux, scrutant avec espoir les interventions salvatrices du personnel soignant, l'espace bordant la salle de traumatologie est resté agité et empreint d'émotions.
Dimanche 13 août 2017 ! L'horloge affiche minuit moins le quart. Alertés sur une probable attaque terroriste en cours sur l'Avenue Kwamé N'krumah, nous décidons de nous rendre au principal lieu de secours en pareille circonstance, le Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo (CHUYO). Un quart d'heure plus tard, nous sommes à l'entrée. C'est là-bas que nous recevons confirmation sur la forfaiture qui a lieu, depuis le coup de 21 heures, sur la terrasse du café Istanbul sur l'Avenue Kwamé N'Krumah. Et en cette nuit particulière, l'alerte est à maxima pour les visiteurs. Il aura fallu de longs conciliabules et la présentation de cartes professionnelles pour que les portes du « grand » hôpital nous soient ouvertes. Quelques foulées et voici le bâtiment de traumatologie, lieu de convoiement des victimes.
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