De nos jours, les structures sanitaires militaires refusent du monde, notamment des civils, surtout en cette période hivernale. Cet engouement se justifie par plusieurs raisons.
Pied enflé causé par une plaie qu'il pense négligée, Abdourahmane Kouyaté, un pêcheur blessé par un poisson en pleine mer aux larges de Joal, suit la queue devant la salle de soins du Centre médical inter-armées (Cmia). Selon lui, l'assistance et la rigueur sont plus constatées dans les centres médicaux militaires. « Je suis blessé par un poisson à Joal, mais j'ai décidé de venir jusqu'ici pour me soigner grâce au professionnalisme et à la manière dont les militaires traitent les patients », explique-t-il. Si certains casent leurs appréciations dans la qualité des soins, d'autres se réjouissent de l'accessibilité financière des médicaments, dans la mesure où les ordonnances prescrites sont cédées à moindre coût.
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